COMPOSITION DE LA BAGUETTE: sa baguette est faite de bois d'if (symbolisant la mort et la résurrection), contenant un nerf de coeur de dragon. elle mesure 25,6 cm. Elle est souple et rapide, excellente pour les enchantements. EPOUVANTARD: les ténèbres, l'obscurité, les espaces clôt. elle est claustrophobe depuis le meurtre de ses parents. elle s'est retrouvée enfermée dans un placard. dès qu'elle est enfermée, elle est sujette à des crises d'angoisse intenses. PATRONUS: il est en forme de puma noir. REFLET DU MIROIR DE RISED: elle se voit plus vieille, mais plus sereine. elle a l'air d'être heureuse. en paix. sa vengeance ne l'ayant pas dévoré. sa fille se tenant près d'elle, elle lui souriait. elle menait une vie normale. cette vision d'un futur possible l'a complètement bouleversée. elle a toujours pensé qu'elle ne pourrait jamais être heureuse. le miroir lui a montré le contraire. DERNIER SORTILÈGE JETÉ: impedimenta, pour figer ses ennemis. POTION DE PRÉDILECTION: c'est la potion de fluide explosif. en plus des poisons, elle est spécialiste des potions explosives en tout genre.

le matin, aux aurores. elle avait la tête prise dans un étau, le soleil déclinant filtrait entre les rideaux. elle regardait les particules de poussière virevolter, caresser les rais de lumière. elle sortit son montre à gousset, elle fronça des sourcils. - putain, qu'est-ce qu'il fout ? elle la rangea dans la poche de sa cape vert émeraude, puis chercha dans une autre poche son étui à cigarettes argenté. elle le trouva, elle le prit dans sa main, l'ouvrit. elle porta à ses lèvres vermeilles, son fume-cigarette. elle l'alluma avec son briquet, en tira une bouffée. la fumée s'engouffra dans son organisme, provocant une sensation de bien-être. une sorte d'anti-stress salvateur. puis, elle attendit, assise sur une chaise en bois près de la salle d'interrogatoire. des voix résonnaient dans la pièce, elle ne pouvait qu'entendre des bribes de conversation. soudain, la porte s'ouvrit. un sorcier se tourna vers elle. - ms. hawthorne. désolée du retard. mille gorgones ! ce gars nous donne du fil à retordre. il n'arrête pas de tomber dans les vapes. ça va faire trois heures et il refuse toujours de parler. il vit l'ombre d'un sourire se dessiner sur le visage opalin de la sorcière. un étrange mélange de sadisme et de cruauté. elle se leva, enleva sa cape et la lui tendit. - tenez-moi ça. merci. soyez gentil, et apportez-moi du thé. j'ai besoin d'un petit remontant. pour avoir les idées plus claires, vous comprenez ? le voyage m'a épuisé. , dit-elle sur un ton suave. elle siffla. une chauve-souris apparut du bout du couloir et atterrit sur l'épaule de sa maîtresse.

la jeune femme entra et ferma délicatement la porte derrière elle. elle s'avança vers le centre de la salle faiblement éclairé par un ridicule plafonnier, elle embrassa du regard les lieux. elle l’aperçut. le mangemort. il était assis, les mains menottées (sans doute, un sort). de plus, il s'était endormi. elle se dirigea, d'un pas chaloupé tel un félin, vers le fond de la pièce plongé dans le noir. le bruit de ses talons résonnant dans la pièce le réveilla. il jeta un regard nerveux autour de lui. - qui est là ? répondez ! elle rit. - vous n'êtes pas en position de poser des questions ici, je vous rappelle. le cliquetis d'un briquet. elle s'allumait une autre cigarette avant qu'elle n'ouvrit de nouveau la bouche. - allez ! montrez-vous ! sa nervosité ne faisait qu'accroître tandis que la sorcière tapissait dans l'ombre comme le prédateur, attendant le moment propice pour attaquer sa proie. - d'ailleurs, j'ai demandé du thé. j'espère que vous allez vous joindre à moi. sa chauve-souris sur son épaule commençait à s'énerver, elle battait frénétiquement des ailes. - qu'est-ce que c'est que ce bruit ? elle caressa la tête son animal de compagnie pour la calmer. - chut ! acanthe, du calme. tu lui fais peur. . le ton sévère de sa voix réussit à la faire cesser de s'agiter. - excusez-la. elle devient très vite nerveuse quand elle a faim. la porte s’entrouvrit. à l’entrebâillement, un jeunot entra avec un plateau accompagné d'une petite table qu'il posa à côté du prisonnier. - votre thé est servi, miss. - merci. vous pouvez disposer. il sortit. elle soupira. ses jambes l'amenèrent à se montrer à la lumière, elle se retrouva face à son supplicié. puis elle décida de se servir un peu de thé. elle en versa dans une tasse, puis but. elle gémit de plaisir. - hmmm. enfin, du bon thé. dommage que les français ne sachent pas faire du thé correctement. je dis toujours, rien ne vaut le thé anglais. elle en respira les effluves. - oh je suis désolée. je suis mal polie, je ne vous en ai même pas proposé. vous en voulez ? , proposa-t-elle. bonne comédienne. elle ne faisait que de jouer avec elle, elle voulait le mariner un peu avant de l'interroger. il hésitait, de la sueur perlait sur son front proéminent. il déglutit et finit par répondre en tremblant : - oui ... oui ! je veux bien ... elle lui adressa un petit sourire, elle posa sa tasse sur le bord de la table, puis se pencha pour prendre une autre tasse. elle la lui tendit. il était sur le point de l'avoir entre ses mains qu'elle se rétracta, le visage du mage se raidit. elle le toisa. - si vous voulez du thé, il faudra répondre à mes questions. feu vert. l'interrogatoire pouvait débuter. l'odeur de sueur se mêlait au parfum d'earl grey. fébrile, il s'esclaffa. [color=dimgray]- si je refuse ... elle but une gorgée de thé, elle se contenta de sourire. tout simplement. elle poursuivit en reposant la tasse sur le plateau : - comment êtes-vous rentrer dans le quartier général de l'ordre ? répondez ! fini les politesses. il était temps de parler. un sourire provocateur naquit sur les lèvres du mangemort. - vous n'avez aucun moyen pour me faire parler. votre camarade a essayé, mais il n'a pas réussi. un incompétent ! ah ! et il se dit de l'ordre du phénix. là, ils m'envoient qui ? une ... femme ... pour faire le sale boulot. ridicule ! allez, ma jolie - retourne jouer avec tes poupées. elle ne cilla pas. en réponse à son petit pic plein de véhémence envers la gente féminine, elle bailla. elle étira ensuite ses bras pour détendre ses muscles. elle se préparait pour la suite qui était inévitable. sa baguette patientait dans la poche de sa robe. sa chauve-souris, acanthe s'envola et se posa sur la tête du prisonnier. - si j'étais vous, vous ne devriez pas l'énerver. elle mord. alors, répondez à ma question : comment êtes-vous rentrés ici ? ne me le faîtes pas répéter. le calme dont elle faisait preuve était effrayant. d'ordinaire, impulsive et explosive à la vue d'un mangemort. étonnamment, elle gardait son sang froid. mais au fond, elle ne rêvait que de le dépecer en mille morceaux. elle maîtrisait de mieux en mieux sa haine envers ces êtres immoraux. il ne répondait toujours pas, il n'arrêtait pas de la dévisager sur un air de défi. elle commençait peu à peu à perdre patience. - bon, je n'ai pas d'autres choix que d'aller chercher moi-même les réponses. elle se rapprocha de la chaise de sa victime, elle le fixa d'un regard perçant. elle le força à le regarder, il soutint son regard. il était comme hypnotisé. il cessa de bouger, il n'arrivait pas détourner ses yeux. elle posa une main sur sa joue et l'effleura. elle le sentait se détendre peu à peu. elle ne devait pas rompre le contact visuel. elle murmura : - c'est plus facile que je ne le pensais. lamentable ... elle réussit à entrer dans ses pensées et à en extraire les informations les plus importantes. les images défilèrent. de toutes les sortes. des tortures, des meurtres, des pleurs. elle tria les souvenirs un à un. elle réussit à soutirer des réponses à ses interrogations. elle se recula et remarqua qu'il s'était évanoui. la chauve-souris revint à sur son épaule. elle s'essuya les mains sur sa robe. elle reprit une autre tasse de thé et donna à manger à son petit compagnon un bout de cerise : - tiens, ma belle. allons-nous en ! ça commence à vraiment puer dans cette cellule. elle sortit, laissant le mangemort entre les mains des autres membres de l'ordre. son travail était terminé.